Pour se mettre en conformité avec la réglementation EASA, qui fait obligation de disposer d’aires de sécurité d’extrémité de piste, et sans réduire la longueur de la piste existante de l’aéroport, déjà courte (1930 mètres), le projet consiste à mettre en œuvre un dispositif nouveau, appelé lit d’arrêt dont le principe consiste à dissiper l’énergie d’un aéronef lors d’une sortie de piste intervenant au cours d’un atterrissage ou d’un décollage interrompu.

L’appareil est ainsi amené à un lit d’arrêt en toute sécurité et sans dommage. Ce dispositif permet en quelques dizaines de mètres seulement de bénéficier du même effet qu’un freinage d’urgence.