Créée en 1999, BGE Mayotte assure sous forme individuelle ou collective l'accompagnement des créateurs d'entreprise, la formation des porteurs de projets en création d'activité et des chefs d'entreprise, et le suivis des jeunes entreprises. L’association propose un accompagnement des porteurs de projet dans leurs démarches préparatoires de la création de leur activité.
BGE Mayotte est un acteur du développement économique du territoire dans lequel l’association inscrit son action au service des créateurs/repreneurs et des TPE en relation avec toutes les parties prenantes de ce territoire. La double vocation économique et sociale de BGE en fait un interlocuteur privilégié des collectivités territoriales, des services de l’état, des entreprises et du secteur associatif et de l’ensemble des parties prenantes pour faciliter les initiatives, favoriser la création d’activités et d’emplois et contribuer au développement économique durable tant régional que local des territoires
Dans le cadre du développement de la création d’entreprise à Mayotte, BGE Mayotte constitue une réponse technique de proximité, c’est une association indépendante, porteuse d’une éthique et de valeurs, elle est ancrée sur le territoire mahorais, travaille dans la durée et peut assurer le back office, présente depuis 16 ans à Mayotte elle elle est porteuse de professionnalisme et sait accompagner une personne dans toutes ses dimensions, elle est partie intégrante d’un réseau national et sollicite l'appui de conseillers expérimentés pour avancer, prendre de l'assurance et profiter des réseaux.
Les actions de BGE Mayotte restent intimement liées aux ressources financières qu’elle peut recevoir de ses principaux financeurs, à savoir L’europe, l’État à travers la Direction de l’Entreprise, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi de Mayotte, de la Préfecture et du Département par le soutien du Conseil Général de Mayotte.

Bien qu’elle fasse partie de la France depuis 170 ans, Mayotte reste bien méconnue des autres territoires. En 2011, Elle a souhaité devenir département d’Outre-mer malgré que Mayotte soit le territoire le plus pauvre de l’Europe.
Le 101e département de France rencontre la grande problématique nationale qui assombrie et détériore l’économie locale : Un taux de chômage trois fois supérieur à celui de la métropole. En effet, beaucoup de difficultés sévissent dans ce département tant économiques, sociales que financières.
Mais comment éradiqué un chômage lorsque dans les mœurs locales, seul l’Etat, le Département et les Collectivités peuvent embaucher et garantir un emploi à vie. Pourtant ces derniers expriment leur impossibilité de contenir tous leur concitoyen en leur sein et obligeant ainsi la population à avoir recours au secteur privé. Hors à Mayotte, il y a très peu de PME, et elles sont dejà très saturée.
Pôle Emploi et l’INSEE compte plus de 30000 chômeurs déclarés sans comptabiliser ceux qui sont sur le marché parallèle et ceux issu de l’immigration clandestine qui accentue la donne.
Dès lors arrive une solution de l’Etat qui est de favoriser la création d’entreprise afin de favoriser la création d’emplois.
En attendant les chiffres de l’INSEE 2015, les chiffres des créations d’entreprises en 2014 publiés par l’INSEE ont démontrés que « 851 entreprises nouvelles ont vu le jour à Mayotte en 2014.
Toujours selon l’INSEE, à Mayotte, on crée toujours beaucoup moins d’entreprises que dans le reste du territoire. Le taux de création s’établit à 10,3 % en 2014 à Mayotte, est en-dessous de la moyenne nationale (14,0 %). En effet, Il situe Mayotte au 25e rang des régions françaises avec des entreprises à majorité individuelles au détriment des SA ou SARL. En effet, Les entreprises individuelles représentent près de huit créations sur dix à Mayotte, contre sept sur dix au niveau national. Fait notable dans ce département, près de la moitié des créateurs sont des femmes. Selon l’INSEE, « En 2014, 46,7 % des entreprises nouvellement créées sont dirigées par des femmes, c’est nettement plus que la moyenne nationale (38 %). Mayotte est ainsi au 2e rang des départements français pour l’entreprenariat féminin, juste derrière Paris (46,8 %).
Les femmes sont particulièrement nombreuses parmi les créateurs dans le commerce de détail (65 %) ou dans la santé humaine et l’action sociale (60 %). »
Sans un essor du secteur privé, l’emploi ne saurai se développer à Mayotte. D’où l’intention du réseau BGE en s’installant à Mayotte sous BGE Mayotte. Depuis sa création à Mayotte en 1999, BGE a vécue toutes ces évolutions mahoraises et notamment celles liées à la création d’activité. Situé 80 Route Nationale de M’tsapéré, La BGE Mayotte, association loi 1901, fait partie d’un réseau national : « BGE Réseau » pionnier de la création d’entreprise depuis plus de 35 ans.
Pour accompagner au mieux les porteurs de projet à la création d’entreprise, une mise en relation de proximité et une connaissance fine
des territoires est nécessaire. C’est la raison pour laquelle BGE dispose pour cela de plus de 550 lieux d’accueil au cœur des territoires métropolitains et ultramarins.
Ce réseau a élaboré « une démarche qualité* » garante de la bonne réalisation des missions des BGE dans le respect de leur éthique: BGE Mayotte a obtenue ce label.
BGE Mayotte est fonctionnelle sur l’île depuis mars 1999, elle a donc derrière elle 16 années d’expérience en matière d’accompagnement à la création d’entreprises. C’est un outil de développement local dont la mission consiste principalement à l’accompagnement de projets économiques et aux dons de conseils aux jeunes entreprises en matière de création, de fonctionnement et de développement. Elle s’adresse pour l’essentiel à des créateurs d’entreprise demandeurs d’emplois éloignés ou non de la culture entrepreneuriale et souhaitant maîtriser leur devenir économique par la création de leur propre emploi.
Dans nos données internes nous constatons que 80% des personnes accompagnées sont demandeurs d’emploi au moment de la création d’entreprise, 1 /4 salariés, 1 /10 sont bénéficiaires d’un minimum social, 1/3 a un niveau de formation inferieurs au baccalauréat. Le taux de pérennités à 3 ans des entrepreneurs qui ont bénéficié d’un parcours complet est de 72% (accompagnement, aide au financement et suivi post-création). Les entreprises créées comptent en moyenne 2,6 emplois 3 ans plus tard soit 1 emploi net créé en moyenne par entreprise pérenne.
Un accès difficile à l’emploi, notamment pour certaines populations, une envie d’entreprendre qui se développe à Mayotte.
Près d’une femme sur cinq envisage l’expérience entrepreneuriale. Cette envie d’entreprendre est partagée par l’ensemble des acteurs économique et population à travers nos journées de sensibilisation. Cependant le passage à l’acte reste une démarche compliquée et risquée si elle n’est pas sécurisée et accompagnée.
Les entrepreneurs rencontrent des difficultés au démarrage de l’activité, cela remet en cause le manque d’un accompagnement en amont à la création d’entreprise et majoritairement sont éloignés de la culture entrepreneuriale. Par ailleurs les TPE ne peuvent pas fonctionner isolément dans un univers où les pratiques collaboratives interentreprises sont le gage d’une productivité accrue.
Les retours des dirigeants de TPE font état de difficultés liées aux faiblesses de leurs stratégies commerciales. Savoir vendre reste cependant l’action principale d’un dirigeant de TPE, augmenter leurs compétences en ce domaine apparaît donc vital (Formation et atelier BGE).
En plus de se positionner comme un acteur incontournable de la création d’entreprise à Mayotte, il est important que BGE Mayotte puisse continuer son intervention sur le développement et le suivi des entreprises afin d’améliorer la pérennité des entreprises. En effet, le travail de l’association ne peut pas se restreindre à l’accompagnement des futurs créateurs d’entreprise mais doit surtout s’étendre au suivi et au développement afin de favoriser la création d’emplois. Ainsi, les premiers exercices de leur activité nécessitent un accompagnement de chaque instant.
Parce qu’un suivi régulier augmente de manière significative le taux de réussite des entreprises nouvelles, BGE Mayotte étend à 2 ans, le suivi personnalisé de ses porteurs de projet et ce afin de les aider à pérenniser et développer leurs entreprises. Ces jeunes pouces ont pour vocation d’être le moteur de croissance de l’économie Mahoraise et l’Etat dans son ensemble les encourage à devenir le facteur principal de l’inversion de la courbe du chômage d’aujourd’hui et de demain.
Car il est vrai que la création d’entreprise est reconnue comme une solution durable pour remédier en partie à la lutte contre le chômage et l’exclusion. Elle représente ainsi un enjeu économique et social important pour le développement local.
Le développement économique et social actuel de Mayotte fait fréquemment évoluer les réglementations et donc les démarches des porteurs de projets (application du droit commun sur les aptitudes professionnelles requises, sur les normes de sécurité…). Il s’avère donc primordial que la BGE Mayotte puisse faciliter les parcours de création et de développement des personnes qu’elle accompagne. La recherche d’informations notamment, peut en effet s’avérer compliquée pour un public demandeur d’emplois parfois éloigné de la culture entrepreneuriale et peu habitué à devoir chercher parmi une somme d’informations.

*L’octroi d’un label qualité se fait suite à un audit réalisé au minimum tous les 3 ans par un auditeur indépendant (certifié ICA ou IRCA). Ce label qualité est reconnu par les pouvoirs publics car il répond aux exigences de la Charte qualité du Conseil National de la Création d’Entreprises (CNCE), signée le 17 mai 2001 entre ces derniers et les réseaux majeurs d’accompagnement à la création d’entreprises. La Boutique de Gestion de Mayotte, a été auditée en février 2011. Suite à ce contrôle, le label lui a alors été attribué pour la 3ème fois consécutive, gage de la qualité du travail réalisé vis-à-vis des porteurs de projet et chefs d’entreprise, des financeurs, des partenaires et du réseau national.

Notre principale projet consiste à accueillir, accompagner et suivre des porteurs d’un projet de création d’entreprise, dans une situation sociale et professionnelle difficile et plus précisément des demandeurs d’Emploi.
En s’impliquant dans l’émergence et la sensibilisation, BGE Mayotte souhaite développer l’esprit d’initiative et entrepreneurial. Cette mission est au cœur de la vocation de BGE Mayotte. Elle mise sur le développement des attitudes, des compétences, des habiletés et des qualités propres aux entrepreneurs en vue de rendre les acteurs de terrain dynamiques et compétitifs.
o La mission principale de l’offre sensibilisation/émergence est de permettre de générer de nouveaux flux (volume et typologie de public) en positionnant BGE Mayotte très tôt dans le parcours entrepreneurial, dans sa capacité à outiller les premiers pas de la démarche entrepreneuriale via des dispositifs et des outils innovants,
o Elle défend la posture pédagogique et les valeurs portées par le réseau BGE : la personne au cœur du projet. les outils pédagogiques et ludiques diffusés permettent :
• de stimuler l’envie d’entreprendre,
• de rendre la personne autonome dans la construction de son parcours professionnel,
• de faire émerger des envies, des idées.
Objectifs principaux
-Éveiller l’intérêt pour la création d’entreprise
-Stimuler la créativité et la prise d’initiative
-Aider à la définition et à la précision d’une idée de création
-Utilisation du dispositif pédagogique « Balise », base de données (portraits de créateurs, vidéos, fiches techniques…)
-Ateliers « j’ai envie de créer » jeu « cartes en mains »…
Pour atteindre son public BGE Mayotte pourra si besoin est se déplacer dans les divers localité de l’île afin de promouvoir la création d’activité au cœur du territoire. Cette initiative permettra aux habitants de Mayotte d’être informé à proximité de chez eux, d’avoir accès à un accueil sans rendez- vous, pour un conseil de proximité rapide.

L’ACCUEIL
La mission principale de l’accueil pour BGE Mayotte est de proposer une présentation des principales étapes de la création ou de la reprise d’une entreprise en réunion collective ou en entretien individuel et de vérifier la cohérence personne/projet.
a pour objectif de répondre aux premières questions que se pose le créateur et offre un aperçu de la
méthodologie de la création d’entreprise.
Déroulé d’une réunion :
– Ecoute des projets
– Les dispositifs d’accompagnement à la création ou à la reprise
– Les différentes étapes de la création ou reprise d’entreprise et les partenaires
– Premières informations pratiques et essentielles pour mener à bien son projet (juridiques, sociales, fiscales, règlementations, obligations, autorisations…)
– Les différentes aides à la création ou à la reprise d’entreprise
– Réponses aux questions diverses – Remise de documents supports
Le premier entretien individuel va permettre de vérifier la cohérence entre le porteur de projet, son projet de création et son projet personnel. Cet échange entre le porteur de projet et son chargé de mission, portent notamment sur :
-Les diplômes, l’expérience du porteur de projet -Les motivations, les antécédents, les déclics -Les points forts, les points à améliorer L’environnement familial
-Les objectifs personnels

L’ACCOMPAGNEMENT:
La phase d’accompagnement comporte une succession d’étapes qui, outre le traitement des aspects purement techniques, intègrent également le souci pédagogique de former au métier de chef d’entreprise avec pour objectif l’acquisition de l’autonomie par le porteur de projet.
Grâce à des entretiens individuels programmés auprès d’un conseiller BGE Mayotte, le porteur de projet va finaliser de façon complète et précise l’étude de faisabilité de son projet et :
•  Réaliser l’étude de marché,
•  Élaborer la stratégie commerciale à mettre en œuvre,
•  Élaborer des prévisions économiques et financières,
•  Être informé sur les statuts juridiques,
•  Appuyer la recherche de financements externes : dons,
subventions, emprunts, fonds de garantie, prises de participations,
•  Appuyer à la mise en œuvre de dossiers de subventions ou
d’exonérations (ACCRE, NACRE),
•  Aider à la réalisation des démarches et formalités administratives à accomplir.
La phase d’accompagnement ante-création se termine au moment du démarrage effectif de l’activité. Ce démarrage peut prendre deux formes:
a. l’immatriculation au CFE de son entreprise,
b. le passage dans la couveuse d’entreprise de Mayotte en tant qu’entrepreneur à l’essai.
c. Une liaison vers nos différents partenaires tels que des organismes de formations spécialisés, le pôle emploi, la mission locale et d’autres organismes.
Durant l’accompagnement, nous mobilisons également les financements nécéssaire à l’accomplissement des projets :
Missions principales : -instruction de dossiers de demande de subventions ou de prêts -mise en relation avec les réseaux bancaires et organismes financiers
Le PIJ (Projet Initiative Jeune) est une aide financière de 7320 euros maximum pour les jeunes de 18 à 30 ans souhaitant créer ou reprendre une entreprise à but lucratif, quel que soit sa forme juridique et son secteur d’activité.
La demande d’aide doit être effectuée auprès de la Dieccte préalablement à la création ou à la reprise d’entreprise : Constitution et présentation d’un dossier qui va permettre d’apprécier la réalité et la consistance du projet ainsi que sa viabilité, compte tenu de l’environnement économique local.
L’aide est cumulable avec les aides à la création d’entreprise : Accre, dispositif Nacre…
L’ACCRE actuellement nommé Aide financière est l’Aide aux Chômeurs Créateurs ou Repreneurs d’ Entreprise, son objectif est d’aider les demandeurs d’emplois à reprendre ou créer une entreprise ou à exercer une activité non salariée. Pour bénéficier de l’ACCRE, il faut être inscrit auprès de Pôle emploi trois mois au préalable et adresser une demande au préfet de Mayotte par l’intermédiaire de la direction des entreprises de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi ( DIECCTE) avant la création ou la reprise d’activité accompagnée d’un dossier descriptif du projet.
LE PARCOURS NACRE a pour objectif de donner aux porteurs de projet le maximum de chances de réussite. Il comprend :
-un accompagnement individualisé avant et/ou après la création/ reprise de l’entreprise
-un prêt a taux zéro
Le dispositif se décompose en trois phases avant et/ou après la création/reprise de l’entreprise :
phase 1 : aide au montage du projet d’une durée de 4 mois maximum pour un projet de création et de 3 mois pour un projet de reprise
phase 2 : appui à la structuration financière via notamment un prêt a taux zéro (4 mois pour un projet de création et de 3 mois pour un projet de reprise)
phase 3 : suivi de l’entreprise
Aide à la création d’entreprise de l’Agefiph en faveur des personnes handicapées. L’aide prend la forme
-d’une subvention de 6 000 € maximum qui vise à faciliter le démarrage de l’entreprise en soutenant uniquement les frais de départ. Elle n’est accordée que lorsque l’apport personnel est au moins égal à 1 500 €.
Elle ne peut être sollicitée qu’avant l’inscription au Centre de formalités des entreprises (CFE).
Divers formations sont proposés entre les phases d’accompagnement et suivis post-création.

LE SUIVI POST-CREATION:
Soutien et conseils auprès des chefs d’entreprise dans leur démarche de démarrage et de développement d’activités dans l’objectif d’assurer la pérennité de l’entreprise et la professionnalisation du chef d’entreprise. Professionnaliser le porteur de projet ou le créateur en développant ses compétences entrepreneuriales.
Le suivi post-création c’est également,
– Appui à la mise en place de l’organisation administrative : secrétariat, accueil physique ou téléphonique, établissement de devis, réponse à des appels, facturation.
– Appui à l’élaboration et à la réalisation des tableaux de bord et de suivi de gestion.
– Appui à la conception et à la mise en œuvre d’une politique commerciale efficace et maîtrisée y compris publicité et communication
– Suivi d’activité et de gestion (tableaux de bord, tableau de suivi de gestion, appui à la politique commerciale…).
– Diagnostic stratégique de développement du projet
– Appui à partir de ce diagnostic à la mise en place d’un plan stratégique de développement
– Mobilisation de partenaires techniques et d’experts en capacité de répondre aux besoins de conseil, finalisation d’un plan des actions d’aide au montage du projet (y compris formation et qualification technique du porteur de projet en tant que de besoin par le biais de formations collectives),
– Actions visant à rompre l’isolement du créateur, échanges d’expérience entre jeunes créateurs…