Proposer une médiation et un accompagnement social global pour les jeunes de la Petite Terre (2019-2023)

Montant cofinancé par l'Europe : 1 641 267,05 €
Soit % financé du coût total éligible : 83%
Fonds : Fonds social européen (FSE)
Bénéficiaire : Communauté de communes de Petite Terre (CCPT)

L’opération a pour objectif de proposer un accompagnement global pour les publics en difficulté de Petite Terre. Il s’agit de proposer un accompagnement global pour les jeunes de Petite Terre (en priorité) afin de lutter contre l’oisiveté, l’errance, l’isolement, la marginalisation, les carences éducatives et les difficultés d’insertion, en mettant en œuvre des activités individuelles et/ou collectives, adaptées aux besoins et aux profils des bénéficiaires, et avec comme perspectives une insertion réussie.

Cette insertion est soit vers l’école, des formations, des dispositifs intermédiaires ou au mieux vers l’emploi et peut toucher les jeunes et leurs familles.

Les principales actions : L’opération est constituée que d’une action de soutien aux personnes.

Le projet ambitionne l’accompagnement personnalisé et articulera ses missions autour de trois principaux axes :

  • Identifier des personnes en difficulté : Des maraudes seront effectuées par des médiateurs aux abords des établissements scolaires du second degré de la Petite Terre permet de concourir à l’identification des publics potentiellement bénéficiaires du projet tels que les jeunes déscolarisés (en priorité, les arrêts de scolarité précoces c’est-à-dire avant 16 ans) ou ceux n’ayant jamais été scolarisés pas ou peu diplômés (faible niveau de qualification de niveau CAP et BEP). Ils travailleront en étroite collaboration avec les organisations locales, les services sociaux et les établissements scolaires pour identifier les personnes qui pourraient bénéficier du programme.
  • Élaboration de plans d’accompagnement individuels : Des évaluations individuelles seront réalisées pour comprendre les besoins spécifiques des participants et mettre en place des plans d’accompagnement qui ont pour but de faire un suivi régulier des compétences des bénéficiaires. Cette étape est importante car elle permet de fournir l’appui nécessaire à la recherche d’une solution d’emploi, de stage ou de formation et par conséquent les actions à entreprendre pour atteindre les objectifs.
  • L’insertion professionnelle : L’accompagnement a pour but de permettre la facilitation de l’insertion professionnelle et la mise en situation professionnelle. Une orientation vers des offres de formation sera également systématiquement envisagée lorsqu’elle s’inscrit en lien étroit avec les projets professionnels des bénéficiaires mais également un soutien dans la recherche d’emploi par la rédaction de CV, la préparation aux entretiens et le développement des compétences professionnelles.

Le projet prévoit d’établir des partenariats avec des entreprises locales pour faciliter l’intégration professionnelle des participants au programme. Il en est de même pour l’accompagnement vers les formations en lien avec les services publics de l’emploi. Le projet ambitionne également la mise en place d’actions collectives visant à diffuser des messages de prévention assortie d’une éducation, d’un accompagnement des jeunes et de leur famille, de propositions d’activités socio-culturelles et d’insertion professionnelle.

Résultats attendus :  30 jeunes accompagnés dans des démarches d’insertion entre le 01/07/2023 au 30/11/2023. 50 % de jeunes mineurs et majeurs ayant réintégré le système scolaire, sortis en études ou en insertion professionnelle à l’issue de l’action y compris dans des dispositifs intermédiaires d’insertion. Publics ciblés Le projet « Proposer une médiation et un accompagnement social pour les jeunes de la Petite Terre » a pour cible les jeunes de 10 à 25 ans inactifs ou demandeurs d’emploi, en proie à des difficultés d’insertion et/ou d’orientation. Ils sont rencontrés lors de maraudes en voies publiques par les médiateurs qui travaillent en collaboration avec les établissements scolaires et différents organismes sociaux. Il est à noter que la présence des médiateurs aux abords des établissements scolaires du second degré permet de concourir à l’identification des publics potentiellement bénéficiaires du projet. En effet, les établissements, deux collèges et un lycée, respectivement fréquentés par 1550, 1680 et 1850 élèves voient leurs abords fréquentés par certains jeunes déscolarisés; les médiateurs entreprennent alors des échanges avec ceux-ci avec la perspective de les accompagner sur une insertion réussie.